Geel est une ville de la Campine anversoise qui compte un peu moins de quarante mille habitants. Bien qu’elle ne soit pas officiellement « ville-centre », , Geel occupe tout de même une fonction régionale importante. Elle abrite deux hautes écoles, représentant ensemble cinq mille étudiants. Une grande part de l’activité a lieu sur place, profitant entre autres de la proximité de l’E313 et du Canal Albert. Les services de la ville et le centre public d’aide sociale de Geel emploient ensemble environ huit cents collaborateurs. Le service informatique central est chargé de l’accompagnement de quelque 1600 utilisateurs finaux : non seulement auprès de la ville et du CPAS, mais aussi des pompiers et des sept écoles primaires. Les utilisateurs finaux sont répartis sur 45 sites dans la ville, dont le centre administratif, la maison sociale, les lieux de travail urbains, la bibliothèque, le musée, l’office de tourisme, la piscine municipale, etc. Le service informatique de la ville compte sept collaborateurs.

« Nos tâches sont très variées », déclare Glenn Molenberghs, chef du service informatique. « Il s’agit aussi bien de missions opérationnelles simples, comme le support du centre informatique et d’impression, que de grands projets avec un suivi à long terme, comme la virtualisation de l’environnement serveur. Nous proposons également une très large gamme d’assistance technique, adaptée à des profils très divers. » Il y a dix ans, afin d’assurer les services informatiques, la ville de Geel a investi dans l’extension de deux centres de données, connectés à tous les sites des services de la ville avec leur propre anneau de fibre optique. « Les serveurs et le stockage que la ville avait achetés ont servi très longtemps. Mais au bout de dix ans de bons et loyaux services, ils avaient besoin urgent de renouvellement. » La ville a lancé un appel d’offres public pour remplacer l’ensemble de l’infrastructure de serveurs et de stockage. La meilleure proposition était celle d’Uptime Group, avec une solution basée sur la technologie HPE.

Évolutivité et disponibilité

Les deux centres de données de la ville de Geel ont été répliqués de manière active et synchrone. Uptime Group a installé un boîtier HPE Synergy équipé de quatre lames HPE ProLiant Gen10 sur les deux emplacements : deux pour héberger les serveurs virtuels exécutant VMware, et deux autres pour héberger l’environnement VDI. « L’enceinte est largement suffisante pour nos activités actuelles », estime Glenn Molenberghs.

« De plus, la technologie permet d’ajouter facilement des lames si nécessaire à l’avenir. » Pour le stockage, Uptime Group a mis en place une solution de la série HPE 3Par StoreServ, entièrement basée sur flash. « L’ancien environnement commençait doucement à déborder. Nous gérons actuellement environ 25 To de données. Sur le nouveau HPE 3Par, cela représente environ soixante pour cent de la capacité disponible, soit une amélioration confortable. Ici aussi, nous sommes à l’aise avec la nouvelle infrastructure de stockage pour un bon bout de temps. Et si nécessaire, nous pouvons encore étendre cette capacité de stockage assez facilement. »

Autre nouveauté, c’est que le serveur et l’environnement de stockage garantissent une haute disponibilité. Et le lien entre HPE 3Par et la structure de la ville est également réalisé en fibre. « Cette nouvelle configuration nous offre une grande flexibilité dans la gestion de l’infrastructure, adaptée aux besoins spécifiques des utilisateurs », indique Glenn Molenberghs. Jusqu’à présent, le département informatique était également chargé de l’assistance des pompiers de la Campine. Ces derniers élaborent néanmoins leur propre support informatique, tout en choisissant de maintenir leurs services informatiques sur l’infrastructure de la ville. « Cela nous amène à une nouvelle situation, dans laquelle la ville agit en tant que prestataire de services pour la zone des pompiers. Le service informatique des pompiers de la Campine aura accès à « sa » partie de l’infrastructure et pourra déployer lui-même de nouveaux serveurs virtuels. »

Une rapidité remarquable

Il n’a pas échappé aux utilisateurs finaux que toutes les applications de la ville tournent désormais sur un nouvel environnement de serveurs et de stockage. « C’est une innovation majeure. Nous avons énormément gagné en rapidité, et les utilisateurs finaux le voient. » La différence de vitesse dans les services urbains entre un ordinateur de bureau classique et un client léger avec VDI, par exemple, était considérable. « Aujourd’hui, il est très difficile de distinguer les deux, pour le plus grand plaisir de l’utilisateur final. » Le citoyen aussi peut en profiter. « Nous proposons de nombreux services numériques à partir de notre centre de données.

Ces applications fonctionnent aussi beaucoup plus rapidement aujourd’hui, et l’utilisation de ces services pour le citoyen s’en trouve grandement fluidifiée. » En outre, le département informatique peut désormais mieux faire évoluer les services Web. Il reste bien sûr toujours assez de place pour une expansion. « La ville promeut activement l’utilisation du compteur numérique. Nous élargissons constamment la gamme de services numériques, tels que la délivrance de permis et de certificats. Il est donc essentiel que ces applications soient toujours disponibles et fonctionnent correctement. Et avec cette nouvelle infrastructure, c’est toujours le cas, sans exception. »

Une gestion plus efficace

Enfin, la gestion de l’infrastructure est également beaucoup plus facile. Les consoles de gestion de HPE Synergy et HPE 3Par sont synchronisées dans un outil de gestion d’infrastructure, « HPE OneView », ce qui permet au département informatique de tout superviser à partir d’un même tableau de bord. « Grâce à la nouvelle infrastructure, nous sommes parés pour les cinq prochaines années », annonce Glenn Molenberghs. « Nous avons délibérément choisi de garder nos serveurs et notre stockage sur place. Sur le plan de la continuité des activités, rien ne vaut d’avoir sa propre infrastructure, soutenue par sa propre équipe. »